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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 14:05

Pakua chang puede traducirse como Las palmas o las transformaciones de los 8 trigramas y es una de las artes marciales chinas más complejas, bellas y profundas.
eso arte marciales es al origen del aikijutsu y pues del aikido con el uso de las palmas abiertas.
La característica distintiva de este sistema es la caminata circular, entrenamiento básico sobre el que se construye fuerza, equilibrio y energía elementales para desarrollar luego técnicas más avanzadas
Según la tradición, el pakua era practicado desde la antigüedad por monjes taoístas y nunca alcanzó demasiada difusión hasta que el legendario
Dong Hai Chuan lo mostrara públicamente en Beijing hacia 1861.

Debido a su alto nivel de abstracción, complejidad y exigencia. Ahora estudio este guapo arte en mismo tiempo que el tai ji con un gran con mi maestro. 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 12:45

Généralement on traduit l’Aïkido  par «  la voie de la concordance des énergies  »

En effet, le terme « concordance » est plus près du sens japonais original de l’aiki comme étant une action de rencontre (explicité dans la composition du kanji) que le terme « harmonisation ». L’« harmonie » peut être le résultat souhaité de la pratique de l'aïkido, mais on ne fait pas d'aïkido sans faire concorder les énergies. C’est un peut l’art de réunir les paradoxes. L’AIKIDO, c’est « mettre les cœurs ensemble » ; je pense que si les aikidoka devait hériter d’un pouvoir, ce serait s’en nul doute la télépathie ! En effet, cet art amène à un résultat où il sera possible de communiquer avec l'« adversaire », se mettre à l’écoute de son corps, de sa force de son cœur « pourquoi est ce qu’il décide de sortir de la situation de paix ? » et lui apporter une réponse appropriée.

 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 09:42

L’efficacité est un mot qui est très récurrent dans le domaine des arts martiaux et des sports de combats surtout avec la démocratisation des styles de free fight ou du phénomène UFC. Les salles de sport se remplissent selon la pertinence des dernières sortis cinématographiques ou des faits divers du moment : le sport est devenu un phénomène de mode. L’aikido n’échappe pas aux préjugés ou incompréhensions liés au phénomène.

Qu’en est –il de l’efficacité en aïkido ? La question m’a encore été posé hier par un élève du même club lors de la révision des techniques pour la préparation au passage de grade. « ça tu peux pas faire ça, ce sont des conneries ça ne marche pas ça en combat réel ». Je suis encore très surpris de la résurgence de pareilles réflexions dans un dojo : un monde de chercheur. L’apprentissage des techniques de base dans un budo a pour but à mon sens de se familiariser avec l’esprit de la discipline et de comprendre les principes.

Si on veut travailler une discipline, surtout l’aïkido avec pour principal leitmotiv « l’efficacité », cela devient autre chose. L’aïkido est fait pour laisser plus de place et de temps au travers personnel sur soi. Certes, je le rappelai déjà à quelqu’un la semaine dernière, il ne faut pas tomber dans la tentation trop facile du « peace and love pour tous » ;  « du ça ne sert à rien d’employer la force ou de travailler son corps » ; car ce sont là des discours pseudo-philosophiques qui visent à cacher la faiblesse derrière une fausse réserve ou spiritualité.

En effet, comme le soulignait déjà Gandhi : « La non violence est le privilège des hommes forts » ; en outre, il n’y a maîtrise de soi que  s’il existe au préalable une véritable force qu’on choisi volontairement de garder en réserve. La non violence est un choix, pas une obligation ! En ce qui me concerne, je crois avoir acquis une certaine assurance  par  la pratique qui me  permet de garder ma sereinité devant une agression quelle quel soit ou une meilleure évaluation du danger. J’ai bien parlé d’une certaine  « sereinité », je n’es pas dit »certitude de la victoire ! C’est deux choses bien différente car la sagesse dans les budo consiste à savoir quand s’engager dans une bataille et quand s’abstenir car malgré tout, il ne faut jamais sous estimer la force brute ; Paulo Coelho rappelle à ce sujet que : « Toute la colère de l’oiseau ne peut rien devant le tigre » Manuel du guerrier de la lumière.

Néanmoins, cela ne veut point dire que l’aïkido n’aurait aucune valeur d’efficacité à apporter au pratiquant du point de vue combat, car à un certain niveau, l’aïkidoka devient une personne redoutable. Je garde encore en mémoire les récits d’un certain maître d’aïkido au Cameroun maîtrisant le principe d’absorption et qui faisait le malheur des agresseurs !

Chercher d’abord l’efficacité en aïkido, c’est comme entrer dans la christianisme rien que pour voir ou faire des miracles. C’est un souci légitime, mais ce n’est pas l’objet premier de la quête !

J’éprouve dans l’aikido beaucoup de joie dans cette possibilité qui m’est offerte  de m’améliorer, et c’est toujours un défi d’essayer de réaliser les techniques avec un peu plus de douceur et d’élan, mais quel est l’intérêt de délirer sur les insuffisances de l’aïkido par rapport au kickboxing, ou au wu shu , le taekwondo  ou le combat de rue ? Il y a déjà assez à faire avec l’aikido tel qu’il est, sans avoir recours aux polémiques du style c’est moi qui pratique le vrai « aikido » Il y a seulement tellement à apprendre des autres de toute façon, que vous ne pouvez pas vous en prendre au système pour vos propres défauts.

Pour être apprécié, l’aikido a besoin “d’espace”, c’est-à-dire de spiritualité, de profondeur psychologique, d’une part d’esthétique, d’humanité et de plaisir à pratiquer. Sans parler de l’amour !

De plus, ceux qui sont de vrai chercheur sur le chemin du budo savent bien que le mythe de la technique imparable est une vaste illusion qui n’engage que ceux qui y croient. Une technique est efficace par rapport à une  situation et dans un esprit bien déterminé.

La route de l’apprentissage est vaste, et on peut raisonnablement s’attendre à passer toute sa vie à faire un travail sur soi, sans être capable de se vanter d’avoir atteint l’état de clairvoyance, aikido ou pas.

De plus, il est à penser que  les bénéfices pour la santé, mentale aussi bien que physique, justifient largement un entraînement régulier et sérieux. L’esprit de l’entraînement doit d’abord privilégier le soucis de l’intégrité physique du pratiquant. J’ai personnellement rencontré il y’a deux ans un haut gradé de judo qui se trouve être aussi président de la fédération camerounaise de  kung fu. Il m’avouait avoir de forte douleur aux articulations, et des difficultés à se déplacer du aux entraînements pratiqués toutes ces années. Dans ce cas, quelle aura donc été l’utilité de ces années d’entraînement si l’on s’en tire dans un piteux état ?

Mon premier grand maître de Kung fu wu shu  était un chinois d’un age très avancé (il fleurtait avec la centaine) ; mais il possédait une condition physique hors norme ! Ceux qui me connaissent savent à quel point mes entraînements personnels sont poussés, pourtant, jamais je n’ai eu de blessure grave ou de fracture, ou d’élongation…Ni moi, ni aucun de ceux que j’ai eu à enseigner pendant les «trois années ou j’ai été à la tête du club d’arts martiaux de l’UCAC (Université Catholique d’Afrique Centrale). Je pense qu’il faudrait repenser la pratique dans ce sens.

Il est bien vrai que chaque blessure est une erreur et que “ chaque erreur nous enseigne quelque chose. » ; seulement, il ne faut pas tomber dans des erreurs fatales.

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 23:19

Spécificités du style CHEN

 

 

Le style Chen, parmi les différents styles de Tai Ji Quan, est celui qui a conservé le plus sa pureté originelle.

Puissance Explosive sous une Apparente Souplesse

Les arts martiaux chinois se distinguent principalement en deux écoles, "interne" et "externe". L’"externe" se caractérise par des coups de poing, de pieds, des déplacements rapides, un accent mis sur la notion de force physique etc. L’idée de combat est visible. Pourtant le Tai Ji Quan a d’autres caractéristiques : conduire l’énergie par la pensée pour la faire circuler dans le corps, faire mouvoir le corps par l’énergie interne ; toutes les parties du corps doivent opérer en  synergie, les gestes sont continus, arrondis et souples ; il faut suivre la force de l’adversaire et commander les mouvements par la hanche. L’idée de combat est discrète.

De l’extérieur, le Tai Ji Quan peut paraître "mou", tranquille et calme, mais une fois devant l’adversaire, il devient explosif, puissant et rapide et surtout spontané tel est "la boxe du fait suprème.

Harmonisation du Yin et du Yang

Le Tai Ji Quan, se basant sur la théorie du Yin-Yang, combine les deux éléments que l'on retrouve imbriqués dans tous les enchaînements et techniques. Dans le Yin, est inclus le Yang et dans le Yang, est inclus le Yin. Le Yin et Yang se transforment mutuellement. Ces principes, loin d'être des concepts abstraits, prennent racine dans la pratique (ce qui lui confère toute sa profondeur) et apparaissent à travers divers aspects :

D'abord dans l'alliance de la souplesse et de la fermeté.

Tout mouvement est habilement composé de souplesse (Yin) et de fermeté (Yang), l'imbrication de ces deux forces opposées permet de mêler à la fois dureté, flexibilité et rapidité.

En pratiquant, la force physique doit se transmuer en souplesse et, de cette transmutation, émerge une force explosive empreinte de fermeté.

La fermeté sans la souplesse, est une force sans ténacité qui se casse et s'épuise facilement. La souplesse sans la fermeté prive les techniques de combat de toute force explosive.

De plus, la souplesse, ajoutée à la fermeté, la rondeur et la rapidité permettent à la force de se mouvoir en spirale. De même, la fermeté apporte à la souplesse toute la puissance nécessaire.

C'est donc l'harmonie entre ces deux forces qui va permettre la réalisation, avec aisance et naturel, de l'ensemble des techniques.

La souplesse et la fermeté, qui se manifestent dans l'enchaînement et les techniques en général, se perçoivent plus subtilement dans l’état d’esprit ("Shen") du pratiquant et dans l'énergie qui jaillit de ses enchaînements, et bien sûr dans les divers postures et mouvements qui les composent.

Par exemple, l'extériorisation de l'énergie et de l'esprit est caractérisée par la fermeté (Yang) alors que leur dissimulation est synonyme de souplesse (Yin). Une posture ouverte est ferme ou Yang et une posture fermée est souple ou Yin. Un mouvement dans son processus d'évolution est souple ou Yin, alors que sa phase terminale est toujours marquée (de façon ténue) par de la fermeté ou Yang.

Dans la mise en mouvement de l'ensemble du corps

Toutes les parties du corps doivent travailler de concert, afin d'harmoniser Yang (parties hautes et externes) et Yin (parties basses et internes) du corps.

Dans le Tai Ji Quan, la force prend sa source dans les talons, traversant les jambes, pour être sous le contrôle permanent de la région lombaire, puis parvenir aux épaules et achever son mouvement aux extrémités.

Ainsi, tout le corps, en s'associant, se remplit d'énergie, les mouvements de l'énergie interne parvenant alors en totale harmonie aux mouvements externes du corps.

Car le Tai Ji Quan est avant tout une gymnastique de l'esprit où la pensée guide l'énergie. C'est uniquement par la maîtrise de la pensée ou de l'esprit que l'on parvient à maîtriser l'énergie et avoir ainsi un contrôle entier du corps qui va alors se mouvoir dans sa totalité.

Circulation de force "en spirale"

Cette force explosive, qui surgit, se déplace telle une spirale, à l'instar de la toupie qui tout en avançant se déplace sur elle-même. Mais ce mouvement vrillé n'est rendu possible que par la mise en application de ces trois principes essentiels : dans tous les mouvements, chaque partie du corps, dont la région lombaire constitue l'axe et le moteur se mobilise; ils doivent s'enchaîner sans interruption ni brutalité et demeurer souples et ronds.

"Tui Shou" un pont entre la pratique et le combat réel

Le travail avec partenaire, présent dans les techniques des "mains collantes" et des "lances collantes", permet de développer le domaine des sensibilités et des réflexes cérébraux et cela, grâce à une mise en situation. En jouant avec les faiblesses de son partenaire et en déjouant sa force afin de trouver la "faille" qui amènera peut-être à la victoire, c'est la mise en pratique de tout un travail appris et répété au cours des enchaînements qui transparaît à travers ces techniques, et qui permet d'en saisir, sans danger pour les pratiquants, l'efficacité réelle.

 

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 20:29

Le hakama , hak est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d'un dosseret rigide (koshi ita). Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Il prit sa forme actuelle durant la période Edo. Hommes comme femmes pouvaient porter le hakama.

Certains prétendent qu'un des rôles du hakama était de masquer les mouvements des pieds, pour mieux surprendre l'adversaire. Cette explication ne fait pas l'unanimité : en effet, les samouraïs portaient des jambières qui enserraient le hakama, les pieds étaient donc bien visibles. Par ailleurs, lorsqu'il n'était pas en armure mais se préparait à un combat, le samouraï remontait le hakama en le coinçant au niveau de la ceinture, de même qu'il attachait les manches du kimono par une bande de tissus, le tasuki. C'était en fait essentiellement un pantalon de cavalerie.

De nos jours, le très ample hakama est utilisé dans certains arts martiaux comme l'aïkido, le kendo,le iaido, le kenjutsu, l'aïkijutsu et le jiu jitsu. Pour le jiu jitsu, il est utilisé dans les koryu (styles traditionnels) principalement, et non dans les styles modernes. Dans ce contexte, on parle parfois de keikobakama (litt. hakama d'entraînement). Les hakama utilisés pour les arts martiaux sont en coton, en soie ou, le plus souvent, en polyester ou dans un mélange de ces trois fibres. Le coton est plus lourd, tandis que les fibres synthétiques glissent mieux sur le sol et résistent mieux à la décoloration, ce qui peut être important pour les arts martiaux comme le iaido ou l'aïkido. Les hakama de qualité présentent des lanières épaisses et surpiquées afin d'éviter qu'elles ne s'entortillent sur elles-mêmes.

Le hakama est également un vêtement de cérémonie (mariage, remise de diplôme, etc.). Les femmes portent des hakama assortis à leurs kimonos, de couleurs vives ou à motifs, tandis que les hakama masculins sont le plus souvent à rayures. Le hakama de cérémonie étant en soie, cela en fait un vêtement fragile, onéreux et d'un entretien difficile.

L'activité pratiquée peut imposer la couleur du hakama. Ainsi, le hakama d'aïkido est toujours uni, noir ou indigo, parfois bleu électrique pour les hakama en coton. Dans d'autres disciplines, le port d'autres couleurs, en particulier le blanc est accepté (pour le iaido). La couleur grise est réservée au sensei. Dans le cadre des cérémonies shinto, le prêtre porte un hakama blanc, les assistants masculins des hakama verts clair, les assistantes féminines des hakama rouge-orangé (les habits traditionnels rouges sont symbole de virginité au Japon).

 

Et par rapport à l'aikido?

Le Hakama traditionnel n'était pas d'une couleur uniforme. Il avait des dessins tissés ou imprimés O'Sensei était catégorique sur le fait que tout le monde doive porter le Hakama.

En fait le Hakama n'est pas la reconnaissance d'un niveau ou d'un grade. Tout pratiquant peut le porter selon le pouvoir discretionnel du sensei du dojo.

 

 « Les sept plis du Hakama symbolisent les sept vertus du Budo. Nous retrouvons ces qualités chez le samouraï d'antan. Le Hakama nous rappelle que nous sommes porteur d'un message et d'une dignité que nous devons incarner. Nous sommes les héritiers des valeurs chevaleresques des samourai.incite à refléter la vraie nature du bushido.

Ces sept vertus sont, sans aucune hiérarchie entre elles :

Jin (bienveillance, générosité)

 la bienveillance suppose le respect permanent des autres avec le souci de les honorer sans jamais leur causer de troubles ou de peines inutiles.  Nous retrouvons ici le "Bushi No Nasake", la sympathie ou la clémence du guerrier nippon, qui pouvait certes trancher de son sabre tout problème lui étant soumis, mais qui possédait également la possibilité de pacifier les esprits sans ôter la vie.

Gi (honneur, justice)

le sens de l'honneur passe par le respect de soi-même, d'autrui, et des règles morales que l'on considère comme justes. C'est être fidèle à ses engagements, à sa parole, et à l'idéal que l'on s'est choisi.

Rei (courtoisie, étiquette)

 Le cérémonial et l'étiquette font partie de l'extériorisation de la politesse. Ici il faut entrer dans la mentalité nippone pour découvrir la valeur de la politesse.

Chi (sagesse, intelligence)

Le sage a toujours quelque chose à apprendre, même d'un fou, alors que le fou n'a plus rien à apprendre, même d'un sage. C'est apprendre à reconnaitre le maitre et le défi de tous les instants.

Shin (sincérité)

la sincérité est impérative dans l'engagement martial : sans elle, la pratique n'est que simulation et mensonge, tant pour soi-même que pour autrui ; l'engagement se doit d'être total, permanent, sans équivoque, les exigences de la voie font qu'on distingue très vite le vrai et le faut disciple.

Chu (loyauté)

une valeur en voie de disparition dans notre société contemporaine, alors même que cette valeur est le ciment indéfectible de nos disciplines martiales. C'est rester fidèle à l'enseignement reçu.

Koh (piété)

la piété s'entend ici dans le sens de respect profond et authentique des bases de nos pratiques martiales, bases techniques, spirituelles, historiques, philosophiques...

 

 

 

 


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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 19:11

Le Ki

LE Ki est le maître des émotions. Maîtriser ses émotions permet au Ki de nourrir l'esprit.

 Par le travail de l'esprit et du corps, nous pouvons ainsi contribuer à augmenter l'énergie vitale.

 

Le Ki est intimement lié à nos émotions, il circule dans les canaux invisibles et peut être augmenté ou diminué selon  nos états d'âme. C'est pour cela que les spiritualités préconisent le calme et la paix intérieure. Les émotions perturbent le Ki et les organes vitaux, l'harmonie et la douceur sont des moyens pour régulariser le Ki et soulager les organes et viscères.

Lorsque que nous nous mettons en colère, nous fixons le Ki dans les tendons. Cette fonction est naturelle, mais cela peut être contrôlé car une trop grande quantité de colère crée un déséquilibre qui affecte le foie. Mais on peut combattre une tendance en travaillant sur la tendance contraire : par exemple l'antidote de la peur c’est le courage.

Lorsque nous avons de la haine, nous fixons le Ki dans les muscles, ce qui est profitable au dynamisme et à la rapidité du mouvement. Mais l'excès nuit au cœur. L'antidote de la haine est l'amour.

Lorsque nous sommes inquiets, nous sommes sur nos gardes et nous avons tendance à nous accrocher et nous enraciner, ceci est bon pour notre équilibre, mais l'excès nuit à la rate. Lorsque nous sommes tristes, nous avons tendance à conserver le Ki à l'intérieur, ceci est bénéfique pour se préparer à l'hiver, mais l'excès de tristesse est nuisible aux poumons. L'antidote de la tristesse est la plénitude.

Lorsque nous avons peur, nous avons tendance à nous raidir, ceci est utile au réchauffement du corps, mais, l'excès nuit aux reins.

Lorsque nous souffrons, nous avons une attitude plus dure envers notre corps, ceci nous permet d'augmenter le seuil de la douleur, mais l'excès nuit à notre équilibre physique, émotionnel et spirituel. Alors, prenons bien soin de veiller sur nos émotions, car veiller sur nos émotions, c'est entretenir son ki, et pourquoi pas le développer?

 

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 13:21

L’aikido n’est pas une méthode de combat, mais une voie pour ne pas combattre( c'est rigolo, mon professeur de langue chinoise définissait pareillement le wu shu à travers ses idéogrammes), conçue non pour protéger ou mettre en valeur l’ego, mais avec en puissance l’idée de l’éradiquer. Sa valeur tient dans le fait de promouvoir des qualités diamétralement opposées à celles prônées pour servir “dans la rue”.

En ce qui me concerne, je pense que la notyion d'efficacité est d'abord une notion d'état d'esprit avant d'etre une notion situationnelle.

 

L’efficacité se paie à un certain prix, au prix de longues heures d'entrainements, de remises en question profonde pendant lesquelles l'on chertche à polir son art, sa personnalité; mais surtout de grandes crises et désillusions.

 

 

La route de l’apprentissage est vaste, et on peut raisonnablement s’attendre à passer toute sa vie à faire un travail sur soi, sans être capable de se vanter d’avoir atteint l’état de clairvoyance, aikido ou pas. Il n’y aucune raison d’abandonner l’effort, et pratiquer l’aikido avec un but spirituel en tête, plutôt que l’efficacité technique exclusive, est un bon départ.

 

Mais on oublie trop souvent que la connaissance n’est pas la sagesse; il faut savoir faire une synthèse personnelles des acquis." La vérité se trouve dans le paradoxe" c'est ce que mon expérience personnelle me conduit à croire jusqu'ici.

 

“L’échec est la clé du succès; chaque erreur nous enseigne quelque chose. Soyez reconnaissant même pour les épreuves, les revers et les mauvaises personnes. Avoir à faire avec de tels obstacles est une partie essentielle de l’entrainement.” (extrait de “l’Art de la Paix”, de John Stevens.); c'est très proche de la pensée d'un certain Merlin Carothers.

 

“Il y a de nombreux chemins pour arriver en haut de la montagne, mais il n’y a qu’un sommet- l’amour.”

“Dès que vous vous préoccupez de ce qu’il y a de bon et de mauvais chez vos compagnons, vous créez une ouverture dans votre coeur où peut s’introduire la malveillance. "

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 23:08
 L'Aïkido est une recherche perpétuelle du geste vrai. Aspirer et guider sans être ouvert ni avoir de garde permet de commencer avant le partenaire pour en quelque sorte anticiper son geste. Mais l'Aïkido est la discipline de toute une vie ! L'Aïkido repose sur un message complexe, long à décoder, qui aboutit sur une manière d'être. En Aïkido, il n'y a rien à prouver ni à démontrer; La finalité est de polir l'individu, de travailler sur soi-même.  D'après le fondateur, les techniques utilisées en Aïkido ne sont pas issues des autres arts martiaux ou inventés par lui mais elles viennent du Ki. Face à une attaque, le corps peut réagir de manière exacte pour la supprimer et projeter l'attaquant. Là encore, l'entraînement est essentiel. La pratique de ces techniques permet de développer l'appréhension du Ki et trouver un placement plus exact.  Pour celui qui attaque Il n'y a en principe pas de bon attaquant car quelle que soit l'attaque, celui qui fait la technique doit être capable de l'éviter par son mouvement.
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 12:44

 La non-violence pose la problématique suivante: puis-je être non-violent, si cette non violence implique ma destruction ou la destruction de mon entourage, mais puis-je pour autant répondre à la violence par une violence égale et ainsi m'engager dans une spirale sans fin de la vengeance ? En effet, dès lors que tu engages un  rapport de force, tu admets automatiquement quelque part que l’autre a pris le dessus sur toi.

 Comment s'engager sur la voie évoquée par Simone Weil : celle de la non-violence efficace. Comment puis-je tendre l'autre joue (Matthieu, 5) sans risquer ma propre destruction ?

L'Aïkido offre une réponse "intelligente" à la violence, l'Aïkido cherche à utiliser l'attaque du partenaire afin de la neutraliser et de montrer ainsi que toute violence est inutile.

Au-delà de l'Aïkido, c'est toute une vision humaniste de l'homme qui apparaît, une vision où l'Autre, quel qu'il soit, quelles que soient ses intentions, par sa présence même me donne, ainsi que Levinas l'annonce, existence. L'Aïkido permet d'accepter l'Autre dans sa plénitude, dans toute sa différence, dans toute sa singularité.

 

 

Il ne s'agit pas d'entrer en conflit avec un éventuel adversaire (terme récusé par l'Aïkido), mais au contraire de neutraliser l'attaque, en utilisant la force, la violence de l'attaquant. L'Aïkido, c'est une réponse intelligente à la violence, une résolution de la violence, non dans le conflit, dans l'opposition de la force contre la force, mais au contraire dans l'harmonie, car il apprend à canaliser la violence d'autrui et à la diriger pour la neutraliser.

 

Apprendre, comprendre, répéter s'améliorer. Apprendre l'autre, le comprendre, l'améliorer, répéter. " Il s'agit donc en pratiquant l'Aïkido d'entrer en harmonie avec d'autres hommes, d'une manière plus religieuse avec l'esprit de l'univers. Une victoire sur autrui est toujours illusoire: les seules véritables victoires sont sur soi ! Ainsi l'Aïkido révèle deux facettes dont l'une est indissociable de l'autre ; il est à la fois une école de maîtrise de soi, d'amélioration de soi, mais aussi un art martial particulièrement efficace et redoutable. Mais le principe de l'Aïkido est certes d'utiliser une technique de combat, mais qui permettrait de se développer, sur tous les plans :

 

" Lorsqu'on a acquis un degré de maîtrise dans un domaine déterminé, bien qu'ignorant des autres domaines, on doit avoir acquis le même degré de maîtrise spirituelle dans tous les domaines. "

 

 

            La maîtrise d'une technique permet de répondre à une certaine attaque, de pouvoir diriger la violence de l'autre et d'être dans la possibilité de "faire mal" à son tour pour choisir délibérément la "clémence". Traditionnellement les techniques s'enseignaient par étapes, les débutants reproduisant toujours une première technique avant de passer "à la suivante". Il y a apprentissage, initiation :

" Les constantes de la voie résultant de l'apprentissage par le geste pur sont : l'attitude juste au moment juste, le développement de la clairvoyance, du geste pur, de la spontanéité, de la maîtrise, du respect. "

Cette méthode n'est plus pratiquée aussi strictement, mais ce qui indéniablement demeure, c'est la nécessité d'une répétition inlassable d'une "prise". La forme petit à petit n'est plus simple mouvement, mais atteint à la signification réelle de l'Aïkido.

" Dans le cadre de la pratique, créer artificiellement des situations conflictuelles et tenter de les résoudre, voilà le véritable but de l'effort. "

Cet effort est surtout volonté d'épuration, de détachement de l'inutile :

" Le mouvement d'Aïkido doit être pur comme le mouvement universel dont il est, à son échelle, la représentation. "

            Cette appellation de Maître (traduction de Sensei, plutôt celui qui est avant dans la vie, celui qui est l'initiateur). Mais en fait ce titre n'est qu'une preuve de respect envers celui qui vous donne les moyens de faire votre propre chemin, par des techniques, par son exemple. Ce respect du professeur implique celui que l'on doit avoir pour soi-même donc, pour toute forme de vie. Il s'agit de briser le voile de l'illusion par l'Aïkido, illusion de la force, illusion du pouvoir sur les autres, illusion de la puissance :

" Ne vous raidissez pas, ne vous gonflez pas comme un paon car la raideur est la mort. "

Se raidir c'est ne plus être ouvert, ne plus évoluer, ne plus se remettre en question :

" Aborder toute chose avec un coeur neuf. "

la simplicité qui priment :

" Les hommes les plus raides et les plus grands sont des statues - célèbres peut-être mais mortes : gardez la vie et la souplesse, la postérité peut attendre, ne la singez pas. "

Enfin la véritable force est définie :

" Il n'y d'hommes forts que d'hommes justes. "

ou

" Chaque action doit être envisagée comme si c'était la première fois et la dernière. "

L'Aïkido c'est l'apprentissage de la vie :

" La souplesse et la fluidité sont la vie. "

L'Aïkido se comprend à plusieurs niveaux. Physiquement tout d'abord, l'Aïkido utilise souvent des mouvements circulaires. Sur un coup porté latéralement il faut utiliser cette force pour amener l'attaquant à comprendre que toute violence est inutile, saisir par exemple la main et l'amener en décrivant une spirale à terre: la violence est ainsi neutralisée et le conflit n'a pas lieu: c'est là une forme de l'harmonie. Et ce cercle ainsi créé éteint toute flambée de violence. A la spirale diabolique de la haine répond une spirale inverse qui ramène la violence à son degré zéro, à un état d'apaisement. L'Aïkido peut être étudié plus philosophiquement avec autant de fruits. Pour René Girard, la violence trouve sa cause dans la copie mimétique du désir d'autrui. Deux personnes dont les désirs convergent vers le même objet vont entrer en conflit pour sa possession, l'un copiant le désir de l'autre; chacun rend à l'autre un peu plus de violence et s'inscrit ainsi dans une infernale spirale, dans un va et vient crescendo de la vengeance. L'Aïkido c'est précisément et concrètement la déconstruction, la neutralisation de cette violence. Cette spirale suit un chemin inverse, à la montée de la fureur répond la descente vers la paix, la négation de toute volonté de destruction. A l'anéantissement voulu par l'agression répond la seule attitude possible à long terme: le pardon. L'Aïkido, c'est le pardon absolu mais vigilant.

" La pureté du geste et l'oubli de l'ego amènent à la pureté du coeur. "

 

" un seul geste, tout une vie ".

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 22:54

O Conceito de Kendo é disciplinar o

caráter humano através da aplicação dos

princípios da Katana.

Objetivos da prática do Kendo

Modelar mente e corpo, desenvolver um

espírito vigoroso e através de adestramento

enérgico e aprorpiado, empenhar-se

ardorosamente no aperfeiçoar-se na arte

do Kendo.

Destacar-se no apreço da honra e cortesia

humana, associando-se aos demais com

sinceridade, e dedicando-se incansavelmente

ao aperfeiçoamento de si mesmo.

Desta forma estará um indivíduo apto a

reverenciar a própria pátria e seu povo,

concorrer para a consolidação da cultura

e promover a paz e a properidade no seio

das nações.

O Kendo, é uma prática de vida, que ocorre

para o auto-aperfeiçoamento mediante

treinamentos disciplares básicos que regem

a arte do manejo da espada.

Mediante rigoroso treinamento em Kendo

o praticante capacita seu corpo e o espírito,

desenvolve uma forte consciência, aprende

a tratar apropriadamente seus semelhantes,

a julgar a verdade, a cultivar a sinceridade,

a dedicar-se com ardor constante ao autoaperfeiçoamento,

a amar a comunidade eo

povo e a contribuir para a paz e a

prosperidade da humanidade.

Não se deve ter a competição como ponto

principal do treino. Ter como meta apenas

a vitória, prejudica as verdadeiras artes e

sentimentos humanos: não há evolução da

cultura espiritual-tradicional, produzindo

então um homem defeituoso.

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