Lucifer(l'ange de lumière)
« Tout ce qui a été écrit, l’a été pour votre édification… », j’aime bien cette finale de l’évangile de saint Jean, car elle est à mon sens un bon retour vers la vie : » » » « tout ce qui arrive, arrive pour notre édification », il suffit de prêter attention aux leçons de la vie.
Et je pense que les faits divers font parti de ces choses là.
Par exemple, je suis tombé en début de semaine sur un article dans un journal américain qui mentionnait l’assasina d’un médecin dans une église parce que celui-ci était pro-avortement et pratiquait celle de façon active.
En effet, le Dr George Tiller, puisqu’il s’agit de lui, acceptait de pratiquer des avortements y compris tardivement en cas de viol ou de malformations graves. Il , a été assassiné par arme à feu dans la ville du Kansas où il vivait. Et par dessus le marché ça c'est passé dimanche...à l'église. Ironie du sort, de ceux qui se proclame être la main de Dieu.
Mais comment peut –on qualifier un acte qui prétend comdamner l’homicide en y militant activement; respecter Dieu en profannant son temple?
On se plaint souvent des activistes musulmans qui tuent au nom de Dieu, mais on oublie bien souvent que le démon se trouve déjà dans nos maisons.
l’Une de mes règles d’or a toujours été : 'tu n'assassineras pas pour tes idées'. Car faire cela c'est tomber dans ce cercle vicieux due l’offense et du chatiment, c’est faire le jeu du diable ; de celui qui sait refetu les apparences d’un anges de lumière(lucifer).
Il est bien vrai que l’homme n’a pas à faire un tri parmi les prescriptions que lui impose son Seigneur, car en agissant ainsi, il se « ferait juge de la Loi. Or si tu juges la Loi, tu n’es plus l’observateur de la Loi, mais son juge. Il n’y a qu’un seul Législateur et Juge, celui qui peut sauver et perdre » (Jc 4, 11-12). Faire un tri dans les préceptes, c’est se mettre au-dessus de Dieu, corrigeant la Loi qu’il a confiée à Moïse et aux Prophètes. Bref, en prendre et en laisser dans les commandements, c’est prétendre implicitement avoir acquis « la connaissance du bien et du mal ».
En effet, l’homme qui pense pouvoir se passer de la loi divine en matière morale (et religieuse) trahit que l’orgueil s’est emparé de son âme. Il a rompu le lien de filiation et prétend être « comme Dieu » (Gn 3, 6), dirigeant sa vie « sans Dieu, malgré Dieu, voire contre Dieu » (S. Maxime le Confesseur). Et c’est l’un des maux de notre société, un société en mal de repères !
Cet évènement est tragique et choquant. Etant catholique, mes convictions réligieuses me demande de militer pour la vie et ne me permettent pas de me prononcer pour l’avortement, et encore moins de tuer pour condamner l’avortement : il faut qu’on soit bien clair.
De plus, dans certaines conditions et situations, les préceptes de l’église permettent d’y avoir recours. Car la loi a été faite pour l’homme, et non l’homme pour la loi.